Fils de pub, bête de com.

Le blog de Romain Pittet vous propose un bouquet de réflexions amusées servi sur un lit de commentaires soigneusement émincés. Tout l'assortiment est cultivé à la main au cours de longues journées de travail dans le domaine de la communication et des relations publiques.

Auteur : Romain Page 3 of 7

Belle créativité

Il y a quelques temps, je suis tombé sur cette excellente idée créative: utiliser deux affiches séparées pour symboliser l’interruption de l’influx nerveux que provoque la sclérose en plaques. Les caractéristiques physiques du support sont utilisées intelligemment au service du message! (« Le média est le message »)

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Par contre, l’exécution de cette idée n’est pas tout à fait à la hauteur: le copy text est trop petit pour être lu sans devoir coller son nez à l’affiche. C’est probablement le graphiste qui trouvait que ça serait plus joli avec un texte minuscule (le coup classique)… De même, le contenu du message n’est pas tout à fait suffisant, l’adresse d’un site web serait très utile. Mais ça reste un joli coup.

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Weight Watchers

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Une excellente campagne, aimablement repérée par Numéro10.

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Franck et le souci du détail

Ce matin, je voudrais publiquement remercier Franck du Starbucks St-François (à Lausanne) pour le soin tout particulier qu’il a mis à préparer ma commande. Sans pour autant donner l’impression que cela représentait un effort. Il est la preuve vivante qu’un petit peu d’initiative et d’empathie peuvent faire une grande différence dans l’expérience offerte au client. 

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Vous voyez, j’ai investi dans un magnifique tumbler, (comprenez une tasse transportable) tout en alu poli et liège, avec une anse. C’est très agréable: on ne se brûle pas les mains, on a l’impression de contribuer à préserver la planète et ça fait un peu vieux baroudeur du Starbucks qui a tout vu et tout vécu.

Par contre, il y a un revers à cette belle médaille. Tout petit, hein. pas grand-chose. Comme il y a une anse, ça signifie que je tiens mon tumbler dans un sens bien défini.

Du coup, il faut que l’orifice par lequel je savoure mon chai tea latte soit devant ma bouche. Et autant vous le dire tout de suite, 90% des baristas de chez Starbucks ne s’en préoccupent pas. Alors je dois poser mon sac pour libérer ma deuxième main et m’en servir pour faire pivoter le couvercle jusqu’à la position adéquate. Ce n’est pas un gros effort, mais ça interrompt mon bel élan matinal.

Alors quand Franck fait ce travail à ma place, je me dis que Franck prend soin de moi et ça me fait plaisir. Allez Franck, partage ton savoir avec tes collègues et aide-moi à penser que c’est tout Starbucks qui prend soin de moi!

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Chronique d’une mauvaise expérience

Petit rappel: le site internet d’une entreprise, ce n’est pas juste un truc qu’il faut avoir, comme une plaque minéralogique ou une inscription au Registre du commerce. Non, un site internet, ça peut (et même ça doit) être utile à vos publics: vos clients, vos partenaires, vos fournisseurs, vos prospects, etc.

Cher opticien, tu ne le sais pas encore, mais tu viens de me faire perdre 45 minutes de ma journée. T’inquiète, je t’aime encore. Mais ça m’agace quand même un peu. Il faut que je t’explique: ce matin, je me rends compte que le niveau de mon flacon de liquide d’entretien de mes lentilles est dangereusement bas. Je dégaine mon iPhone, consulte ton site internet que je découvre flambant neuf, et je vois que tu ouvres à 9h, donc dans 25 minutes.

Je suis à deux pas, je décide donc de prendre un chai latte au Starbucks de St-François et de tuer un peu le temps. En envoyant 1-2 mails et en avançant dans mon bouquin. Attention, je ne dis pas que c’est désagréable, hein. M’enfin je serais plus utile à mon boulot. L’heure arrive, je sors et parcours les 200 m qui me séparent de chez toi. Je pousse la porte de l’immeuble et monte les deux étages à pied.

Et là, c’est le drame. Je vois tout de suite que quelque chose cloche. Ta porte, habituellement d’une élégante sobriété, est affublée d’une incongrue feuille blanche recouverte d’un texte que je n’arrive pas à lire depuis les dernières marches. J’avance, une boule au ventre. C’est bien ce que je craignais: « Nous informons notre aimable clientèle que notre studio sera exceptionnellement fermé jeudi 17 octobre. »

Je t’en veux un peu, mais j’en veux aussi au gars qui t’a fait ton beau site tout neuf. Parce que s’il avait été un peu malin, il t’aurait demandé à un moment ou à un autre: « Cher monsieur l’opticien, est-ce qu’il vous arrive de temps à autres de fermer la boutique, genre pour des vacances ou à d’autres occasions inattendues? Parce que dans ce cas je pourrais vous préparer un petit système pour avertir les visiteurs du site. »

Seulement voilà, le gars n’y a pas pensé. Et toi non plus d’ailleurs. On est en 2013 et vous m’obligez à venir jusqu’à ta porte pour me dire que tu es fermé. Ça va pas, c’est pas sérieux. Je dois donc repartir la tête basse et les poches vides. Regagner mon parcours habituel après avoir perdu 45 minutes de ma précieuse journée. Quarante-cinq minutes de ma vie. Pas merci, cher opticien.

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La posture Richard Branson

Le patron de Virgin maîtrise parfaitement son image: toujours de bonne humeur, sympa, il se montre décontracté, sans cravate, avec sa coiffure de vieux surfeur sur le retour, un sourire inamovible aux lèvres. Il n’a pas non plus peur du ridicule et se met volontiers en scène. En plus, il place systématiquement l’humain (client ET employé) au centre de son discours.

Un exemple: quand Linkedin demande à tout un tas de managers quel serait l’objet dont il ne pourrait pas se passer, la plupart parlent de leur Blackberry ou d’un fétiche tout à fait personnel. Il n’y a que Richard Branson pour répondre qu’aucun gadget au monde ne pourra remplacer son assistante personnelle. Il nous laisse même sous-entendre que c’est elle qui fait tourner la boutique. Un peu facile et démago? Peut-être bien.

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Un patron pas comme les autres
C’est pourtant l’attitude qu’il affiche constamment: celle d’un manager différent, atypique. Quand Virgin inaugure une nouvelle ligne à destination d’Edimbourg, c’est lui qui va jouer les stewards, et porte un kilt en bonus. Quand il part à la rencontre de ses collaborateurs, il fait le clown et se montre accessible. Il participe à des expéditions dans la nature. Bien sûr, on peut aimer ou non, on peut y croire ou pas. Mais l’effet de cette attitude sur la marque Virgin est difficilement contestable.

Richard Branson professe le fun sur la place de travail, la prise de risques, le droit à l’erreur. A ses yeux dit-il, la seule chose importante dans une entreprise, ce sont les gens qui la composent. Il ne parle jamais d’argent ou de rentabilité. Non, ce que monsieur Virgin dit, c’est que rien ne compte plus que l’expérience client.

Alors posture ou imposture? C’est vrai que par moments on a l’impression qu’il en fait un peu trop. Il peut même agacer. Mais difficile de débattre sur la sincérité de son discours sans avoir rencontré le bonhomme ou travaillé dans ses entreprises. Ce qui est sûr, c’est que Richard Branson cultive son image avec une constance et une énergie remarquables. Et qu’en retour, l’image de Virgin est bien plus fun et attractive que celle de ses concurrents.

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