Fils de pub, bête de com.

Le blog de Romain Pittet vous propose un bouquet de réflexions amusées servi sur un lit de commentaires soigneusement émincés. Tout l'assortiment est cultivé à la main au cours de longues journées de travail dans le domaine de la communication et des relations publiques.

Catégorie : Stratégie Page 1 of 2

Watson me donne des ordres

Trop de persuasion tue la persuasion. C’est la science qui le dit. C’est pour ça qu’une bonne communication ne devrait pas asséner des ordres, mais donner des arguments valables pour faire adopter le comportement souhaité. Tout le contraire de cette campagne de Watson.

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Coronavirus: Méfiance, scepticisme et résistance au changement

Depuis quelques temps, le coronavirus s’est solidement incrusté dans nos vies. Enfin, dans le climat médiatique: j’ai pas de personnes atteintes dans mon entourage. Aujourd’hui, j’essaie de comprendre pourquoi, comme beaucoup de gens autour de moi, ma première réaction a été de minimiser le risque et m’écarter un peu des recommandations officielles.

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Mazda s’attaque à Noël

Avec sa campagne «Refaisons de Noël une fête merveilleuse», Mazda essaie maladroitement de nous expliquer une philosophie faite de qualité et d’attachement aux traditions. Un message positif mal servi par une action à côté de la plaque.

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Les partis politiques sont des marques comme les autres

Hier soir, j’ai eu mon petit quart d’heure de gloire: je suis passé à La Télé! Enfin, je dis un quart d’heure, mais c’était plutôt deux petites minutes… La chaîne voulait savoir ce que je pensais de certaines des affiches qui ont envahi les rues de nos villes.

Alors évidemment, deux minutes c’est court. Difficile de résumer les 35-40 minutes de discussion que j’ai eues avec le journaliste en si peu de temps. Dans le reportage, je me suis trouvé un peu confus et bafouillant… Je trouve surtout dommage que mon blabla sur l’approche stratégique n’a pas pu être conservée: à mon avis, c’est ce que j’avais de plus intéressant à dire. Cet article est donc à lire en complément de l’interview!


 

Ce qui me frappe le plus dans la campagne des élections fédérales, c’est à quel point l’approche est différente de ce que les professionnels de la communication recommanderaient pour une action plus classique: au service d’une marque, d’un produit ou d’une cause.

Dans une campagne traditionnelle, on commence par définir un message unique et on met tout en œuvre pour que l’ensemble des moyens à disposition «tire à la même corde». Pour moi, un parti devrait se comporter comme une marque: il faudrait un message fort et unifié, qui met en avant des idées et des valeurs pour rassembler les électeurs.

Des personnes ou des idées?

Mais la plupart des partis font le contraire: au lieu de mettre en avant «la marque» et les idées communes, ils nous montrent d’innombrables candidats. Des visages qui individualisent le message et font disparaître le parti derrière la personne. C’est l’arbre qui cache la forêt.

olivier-francais

Prenons le PLR. Sur l’affiche d’Olivier Français, on lit «Changer pour avancer». C’est sa promesse personnelle, pas celle du parti. Et tous ses collègues font pareil, à chacun sa devise, à chacun son slogan. Le résultat, c’est tout simplement une dispersion des messages et une dilution de l’impact.

#EF2015 On vote pour des candidats ou des partis? Quelle stratégie de com adopter? Cliquez pour tweeter

D’autres partis suivent une stratégie plus proche d’une campagne de promotion traditionnelle: le PS met moins d’importance sur les candidats et martèle un message unique sur son affiche: «Pour tous, sans privilèges».

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Pour savoir laquelle des deux approches est la meilleure, il faudrait pouvoir répondre à la question suivante: est-ce que les électeurs votent pour des personnes ou des idées?

Par chance, on le sait: il suffit de consulter les résultats des dernières élections. Les chiffres sont éloquents: pour le Conseil national, plus de la moitié des Vaudois (57%) ont glissé une liste de parti non modifiée dans l’urne. Seuls 14% des électeurs ont composé leur liste de A à Z. Les autres (29%) se sont servi d’une liste de parti qu’ils ont modifiée. C’est encore plus fort pour le Conseil des Etats: la proportion de bulletins non modifiés monte à trois quarts (74%), alors qu’on pourrait croire que la personne du candidat est plus importante dans cette chambre.

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Pour moi, la conclusion est claire: les électeurs choisissent en majorité un parti (donc un message, des valeurs et des idées) avant des candidats. Avec cet éclairage, la recommandation que je fais aux partis est donc de se comporter comme des marques et d’adopter une approche plus «corporate» ou «branding» dans leur campagne.

#EF2015 Les partis devraient penser leur campagne électorale comme des marques. Cliquez pour tweeter

Le visuel «Elections 2015» en haut de cet article
est amicalement emprunté à la RTS.

 

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Impôt sur les successions: deux campagnes radicalement différentes

impot-successions-campagne

La gare de Lausanne est mon coin préféré pour la veille publicitaire: c’est toujours là que je vois des affiches qui me font réagir! Tenez, l’autre jour encore, je suis tombé là-dessus. Ça m’a bien fait sourire la bouche. Comment est-on censé prendre parti avec des arguments aussi élaborés?

N’empêche que ça un peu marché: j’ai fait l’effort de visiter les sites des deux camps. Et j’ai été frappé par l’approche fondamentalement différente qu’ils prennent. Vous allez voir, c’est très intéressant.

#CHvote #14juin Impôt sur les successions: deux approche très différentes sur le web! Cliquez pour tweeter

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