Fils de pub, bête de com.

Le blog de Romain Pittet vous propose un bouquet de réflexions amusées servi sur un lit de commentaires soigneusement émincés. Tout l'assortiment est cultivé à la main au cours de longues journées de travail dans le domaine de la communication et des relations publiques.

Étiquette : finance

Y a quelque chose qui cloche

roger_federer_affiche_fr_1

Il est classe, Rodgeur. Aucun doute là-dessus. Mais il y a quand même quelque chose qui me chiffonne dans cette pub. Pas vous? « L’assurance suisse qui voit loin. » Déjà, je ne sais pas si Rodgeur voit particulièrement loin. A première vue non, puisqu’il tourne le dos à la fenêtre et qu’en plus les stores sont fermés…

Si je vous raconte ça, ce n’est pas pour critiquer bêtement le travail d’autrui. En fait, je suis le premier à être surpris par ma réaction: cela fait des années que je dis qu’il ne faut pas pinailler ou couper les cheveux en quatre pour sur-interpréter les supports de communication. Que le public n’est pas stupide et qu’il comprend où on veut en venir. « Tel est pris qui croyait prendre », en quelque sorte.

La leçon? Sans aller trop loin, il faut quand même faire attention aux détails. Si on décide de jouer sur l’idée de voir loin, un décor fermé ne fonctionne pas. On sent que quelque chose cloche, ou disons on ne croit pas au message. Avec un paysage esthétique qui se fondrait dans le lointain, la perception serait sans doute toute différente.

Tu as aimé? Merci de le faire savoir autour de toi!
Share

Je tweete donc j’achète

Screen-shot-2012-03-22-at-5.16.58-PMAlors comme ça, Amex invente le paiement par Twitter. Il suffit de publier un tweet avec un hashtag spécial, de republier un tweet pour confirmer l’achat et paf! Un produit est livré à la maison.

Evidemment, l’idée est marrante, plutôt innovante et gadget. Mais quand on y réfléchit deux secondes, on se demande si c’est vraiment une bonne chose pour le pigeon client. Parce qu’avec un processus d’achat raccourci et simplifié, on va se retrouver encore plus plus désarmés face aux tentations de l’achat impulsif.

Et comme le simple fait d’effectuer un achat va faire de la pub sur Twitter, c’est le marchand qui va être content. Et on risque rapidement d’être encore plus floodés qu’aujourd’hui. Alors franchement, bof.

Allez, une petite vidéo qui vous explique tout ça. Elle est toute jolie et storytelleuse comme il se doit, mais je trouve quand même qu’en faisant coexister achat réel et virtuel, elle ajoute un peu de confusion au lieu de clairement expliquer le fonctionnement du concept. Dommage.

Sources: 20 Minutes et Mashable.

Tu as aimé? Merci de le faire savoir autour de toi!
Share

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén