Fils de pub, bête de com.

Le blog de Romain Pittet vous propose un bouquet de réflexions amusées servi sur un lit de commentaires soigneusement émincés. Tout l'assortiment est cultivé à la main au cours de longues journées de travail dans le domaine de la communication et des relations publiques.

Étiquette : the

Franck et le souci du détail

Ce matin, je voudrais publiquement remercier Franck du Starbucks St-François (à Lausanne) pour le soin tout particulier qu’il a mis à préparer ma commande. Sans pour autant donner l’impression que cela représentait un effort. Il est la preuve vivante qu’un petit peu d’initiative et d’empathie peuvent faire une grande différence dans l’expérience offerte au client. 

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Vous voyez, j’ai investi dans un magnifique tumbler, (comprenez une tasse transportable) tout en alu poli et liège, avec une anse. C’est très agréable: on ne se brûle pas les mains, on a l’impression de contribuer à préserver la planète et ça fait un peu vieux baroudeur du Starbucks qui a tout vu et tout vécu.

Par contre, il y a un revers à cette belle médaille. Tout petit, hein. pas grand-chose. Comme il y a une anse, ça signifie que je tiens mon tumbler dans un sens bien défini.

Du coup, il faut que l’orifice par lequel je savoure mon chai tea latte soit devant ma bouche. Et autant vous le dire tout de suite, 90% des baristas de chez Starbucks ne s’en préoccupent pas. Alors je dois poser mon sac pour libérer ma deuxième main et m’en servir pour faire pivoter le couvercle jusqu’à la position adéquate. Ce n’est pas un gros effort, mais ça interrompt mon bel élan matinal.

Alors quand Franck fait ce travail à ma place, je me dis que Franck prend soin de moi et ça me fait plaisir. Allez Franck, partage ton savoir avec tes collègues et aide-moi à penser que c’est tout Starbucks qui prend soin de moi!

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Chose promise, chose due.

the-au-lait-ile-mauriceCe matin, en commandant un thé portant le nom agressif de Feu de Jungle, je m’attendait à quelque chose d’exotique mais de plutôt fort et épicé. Viril, quoi. Alors quand j’ai senti de l’ananas, de la mangue et d’autre effluves sucrés jaillir de mon gobelet, j’ai été plutôt déçu. Le big fail, quoi.

Vous le savez, j’aime le thé. A côté de mes origines British et du petit côté raffiné de cette boisson, je trouve qu’il offre aussi un beau potentiel d’évasion. Savourez une gorgée de chaï et vous voilà en Inde! Et comment ne pas rêver en portant aux lèvres une tasse de thé des moines, de Régal de l’écureuil, de Rose de l’Himalaya, de thé interdit ou, pour les plus jeunes, de la Folie de Winnie?

Poétiques et recherchés, ces noms nous projettent immédiatement dans l’expérience du thé. C’est tout un univers qui s’ouvre et nous conditionne. A mon avis, ce voyage intérieur offre sûrement la moitié du plaisir de la dégustation.

L’autre moitié, ce n’est pas seulement d’avoir un bon thé. C’est aussi (et surtout!) la cohérence entre le goût et l’idée qu’on s’en est fait à l’avance à travers la perception du nom. Exactement le même mécanisme que pour les marques: la promesse doit toujours être tenue. « La Vache qui rit ne pleure jamais. »

On dit souvent qu’aujourd’hui tout est image et communication. Et c’est plutôt chouette, parce que pour nous autres qui travaillons dans ce domaine, chaque petit événement de la vie quotidienne cache bien souvent une leçon très intéressante à retenir.

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