Le blog de Romain Pittet vous propose un bouquet de réflexions amusées servi sur un lit de commentaires soigneusement émincés. Tout l'assortiment est cultivé à la main au cours de longues journées de travail dans le domaine de la communication et des relations publiques.

Étiquette : digital

Pas merci les CFF!

Quelque part à Lausanne, 7h21.

Au moment de quitter la douceur du foyer familial, ma femme me lance d’un ton agacé: «Ça marche pas les CFF».

– Comment?
– L’application, là. Ça marche pas, je peux pas acheter mon billet.
– Ah. Tu as essayé de redémarrer l’application?
– Oui, ça change rien.
– Mmmmh essaie de redémarrer le téléphone.

Trois minutes plus tard, il faut bien se rendre à l’évidence: c’est bien l’application qui a un problème. Ma meilleure moitié décide donc de prendre un billet au distributeur. A l’ancienne.

Gare de Lausanne, 8h44.

Ça fait plus d’une heure que ma femme est partie travailler. Entretemps, j’ai fait déjeuner les enfants, je les ai accompagnés à l’école et j’ai foncé sur les trottoirs enneigés, histoire d’arriver à la gare à temps pour mon train. Bref, autant dire que ma mémoire tampon a eu le temps de s’encombrer de pleins d’autres trucs.

Je pose sur le quai 6 un pied et toute l’assurance du pendulaire qui en a vu d’autres. Je dégaine mon téléphone et lance l’application CFF. Horaire tactile. Lausanne-Genève. P*tain c’était tellement mieux avec les favoris dans l’ancienne version. Je sélectionne mon train. Choisir un billet.

Erreur.
Une erreur inconnue s’est produite.

Rhaaaaa c’est vrai, l’app ne marche pas ce matin. Et pourtant ils doivent le savoir, aux CFF. Parce que je ne suis pas le seul. Et que ça dure depuis avant 7h du matin!

Ce serait trop demander de faire une petite notification pour prévenir le client? Avec peut-être même des excuses pour la gêne occasionnée?

Parce que du coup, je n’ai plus que deux minutes avant le départ du train. Je fonce au distributeur dans le passage sous voie. Lausanne-Genève. Viiiiiiite! Je prends mon billet. Je remonte dare-dare sur le quai et réussis embarquer juste à temps. Ouf!

Sauf que dans ma précipitation, j’ai oublié de sélectionner l’option demi-tarif. Et que cette plaisanterie va me coûter une vingtaine de francs. Rhaaaaa!

Bien sûr, j’aurais dû être plus attentif. Bien sûr, j’aurais pu essayer de prendre mon billet plus tôt, disons avant d’arriver à la gare. Bien sûr, au fond, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.

Et pourtant, et pourtant… j’ai la vague sensation de pouvoir en attendre un peu plus de la part des CFF pour me faciliter la vie.

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Où est Ruedi: l’expérience indigeste de Cailler

Tu te souviens? J’avais commencé à te raconter ma rencontre avec le chocolat Cailler au biscuit militaire. Très bon chocolat, rien à redire de ce côté. Non, c’est plutôt l’expérience globale qui laisserait à désirer. Pourquoi? Tout commence avec cette inscription mystérieuse dans la tablette: « Découvrez-en plus avec Ruedi ».

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Un délicieux goût d’enfance

«Tiens tiens, du chocolat Cailler avec des éclats de biscuits militaires? Rigolo.» Quand je suis tombé sur cette édition spéciale l’autre jour au magasin, je n’ai pas résisté. Tu vois, pour un Suisse de ma génération, le biscuit militaire éveille un mélange d’émotions assez complexe. Il y a le côté typiquement suisse bien sûr: le biscuit militaire est un élément de notre patrimoine culturel, intemporel et attachant.

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