Hier soir, mon patron Olivier Kennedy était invité par la RTS pour participer au débat «Peuple-Elites: la rupture?» sur le plateau d’Infrarouge. J’ai donc suivi l’émission avec attention. Elle m’a laissé sur ma faim, probablement en raison d’un grand absent: le peuple lui-même.
Catégorie : Médias
Hier soir, les purs fans de foot n’auront pas manqué la première diffusion de Au cœur de l’Euro, l’émission quotidienne proposée par la RST durant l’Euro 2016 qui commence dans quelques heures! Pour l’équipe de RTS Sport, cette première a aussi marqué l’inauguration d’un plateau tout nouveau et tout beau que j’ai pu découvrir il y a quelques jours.
Cela fait une grosse semaine que toute l’équipe de RTS Sport a emménagé dans ses nouveaux locaux jouxtant l’Université de Genève sur le boulevard Carl-Vogt. Ça sent encore un peu le neuf, mais les collaborateurs semblent déjà installés depuis toujours!
La visite menée par Massimo Lorenzi himself a été organisée de main de maître par Margaux Mosimann et Matthieu Corthésy, de l’équipe des relations en ligne. Un grand merci!
Vrais mouvements de caméra et réalité augmentée
L’attraction de la visite était bien sur le nouveau studio utilisé pour les directs. «Un bel outil de travail, qu’on se réjouit de pouvoir utiliser», s’exclame Marc Bueler, rédacteur adjoint de RTS Sport, en énonçant quelques chiffres: 280 m2, 160 projecteurs, 2 plateaux, suffisamment de place pour 24 invités, une caméra pilotée par un bras articulé semblable à ceux qu’on voit dans les stades… et de la réalité augmentée!
A tout moment, on peut désormais rajouter des incrustations à l’image, en temps réel. Un exemple: au début des matches, on verra un terrain comme planté au bas de la table des commentateurs. Chaque joueur sera alors présenté sous la forme d’une carte et la caméra articulée permettra au spectateur de découvrir la composition de chaque équipe ligne après ligne. On se rapproche d’un jeu vidéo!
C’est du plus bel effet, mais ce sont surtout les aspects humains qui m’ont intéressé pendant la visite. Découvrir comment travaillent et collaborent les 87 employés de l’équipe des sports.
Anticipation et coordination
«La configuration de notre rédaction reflète la manière dont nous travaillons», explique Massimo Lorenzi, rédacteur en chef des sports, au cours de la visite. Au cœur du dispositif, la Coordination: une grande salle qui sert de centre d’aiguillage à la multitude de signaux TV qui entrent et ressortent de la rédaction.
C’est là qu’on bascule entre la diffusion d’un événement en direct et les commentaires en plateau, ou qu’on envoie le signal d’un match vers une cabine clean edit dans laquelle un rédacteur doit monter un résumé, par exemple. Une activité absolument essentielle puisque sans elle, rien ne fonctionne!
Au détour de la visite, nous rencontrons Pupuce, une jeune femme très importante dans l’équipe, puisqu’en plus de planifier les opérations en termes de ressources et de logistique, «elle a en permanence un tiroir rempli de chocolat», sourit Massimo Lorenzi.
Hiérarchie plate et bonne humeur
C’est ce qui frappe le plus au cours de la visite: l’équipe a l’air de fonctionner en grande harmonie. Tout le monde se tutoie, les rares portes qui séparent certains bureaux sont toujours ouvertes. «On essaie de gommer au maximum la hiérarchie», confirme Laurent Gayout.
Le rédacteur adjoint chargé de l’équipe multimédia a décidé d’aménager son bureau de façon à ce qu’il serve de salle de réunion. Son poste de travail se trouve en effet au bout d’une longue table avec six chaises. « Pendant l’Euro, on va travailler tous ensemble ici. »
La bonne entente est essentielle pour ces grands événements, quand on sait que durant l’Euro, les équipes se succèderont pour être à pied d’œuvre de 7h à minuit tous les jours. Et pendant les JO de Rio, cela sera de 7h à 5h du matin: les collaborateurs feront alors «les trois huit». Un grand merci à eux!
Il y a quelques minutes, j’ai appris que le patron de Swisscom avait été retrouvé mort à son domicile un peu plus tôt dans la journée. « La police penche pour un suicide », explique 24 Heures.
Juste après, je lis « Le PDG de Swisscom s’est suicidé », sur Twitter. Apparemment, 20 Minutes a d’autres infos, ou alors c’est l’enquête qui a avancé incroyablement vite? Ah en fait non, c’est juste que le gratuit n’hésite pas à prendre quelques libertés histoire de provoquer un peu plus d’impact avec son titre. Parce que dans le chapeau, on lit bien que « la police penche pour un suicide. » Pas bravo, 20 Minutes!